J’ai découvert un petit trésor caché en plein centre-ville la semaine dernière. Un spot que même les locaux ne connaissent pas forcément. Une **salle d’arcade dissimulée dans une ruelle** que j’aurais pu manquer si un pote ne m’avait pas envoyé sa localisation. Et franchement, quelle découverte ! J’y suis entré pour « jeter un œil rapide » et je me suis retrouvé à y passer plus de trois heures sans même regarder mon téléphone une seule fois. Un record à notre époque, avouons-le.
Comment j’ai déniché cette pépite d’arcade cachée
C’était un mardi soir plutôt banal. J’avais prévu de retrouver des amis pour boire un verre, mais ils ont annulé à la dernière minute. Plutôt que de rentrer chez moi, j’ai décidé d’examiner un peu. C’est là que mon pote Marc m’a envoyé un message : « Tu devrais aller voir cette adresse, je pense que ça va te plaire. » **Une ruelle étroite entre deux immeubles haussmanniens**, rien ne laissait présager ce qui m’attendait.
En m’approchant, j’ai d’abord remarqué une petite enseigne néon discrète : « Retro Pixel ». Je suis descendu par un escalier en colimaçon et là, surprise : une porte métallique s’est ouverte sur un univers complètement différent. Des rangées de machines d’arcade vintage alignées contre les murs, des néons colorés au plafond et cette ambiance sonore unique – un mélange de bips électroniques, de musiques 8-bit et de rires.
Je pensais vraiment y rester 15 minutes, maximum. J’ai regardé ma montre en entrant : 19h03. La fois d’après que j’ai vérifié l’heure ? 22h17. Comme quoi, quand on trouve un endroit qui nous correspond, le temps devient vraiment relatif. Un peu comme quand tu commences « juste un épisode » sur Netflix et que tu te retrouves à 3h du mat’ avec des cernes jusqu’aux genoux !
Les jeux qui m’ont fait oublier l’existence du temps
Cette salle ne fait pas dans la demi-mesure. Le propriétaire, un passionné appelé Antoine, a rassemblé une **collection impressionnante de bornes d’arcade** allant des années 80 jusqu’aux plus récentes. Voici mon top 5 des jeux qui m’ont complètement happé :
- Un Pac-Man original de 1980 parfaitement restauré
- Street Fighter II: Champion Edition sur une borne japonaise
- Une borne de Point Blank avec pistolets optiques fonctionnels
- Un flipper Addams Family en parfait état (le plus vendu de tous les temps)
- Un Dance Dance Revolution que j’ai honteusement testé quand la salle s’est un peu vidée
Le système est simple et génial : tu paies une entrée de 15€ et toutes les machines sont en mode free-play. Pas besoin de jetons, pas de limite. Tu joues autant que tu veux, à ce que tu veux. La parfaite formule pour perdre toute notion du temps. J’ai même battu mon record sur Donkey Kong, ce qui n’est pas peu dire quand on connaît mon niveau de coordination main-œil habituellement comparable à celui d’une moule !
| Type de jeu | Nombre de machines | Niveau de difficulté |
|---|---|---|
| Bornes d’arcade classiques | 23 | Variable (débutant à expert) |
| Flippers | 7 | Moyen à difficile |
| Jeux de rythme | 4 | Cardio-intensif ! |
Pourquoi cette expérience m’a marqué
Ce qui m’a vraiment frappé, au-delà des jeux eux-mêmes, c’est l’ambiance. La salle attire **un mélange étonnant de nostalgiques trentenaires** comme moi et de jeunes qui découvrent ces classiques pour la première fois. J’ai échangé quelques techniques sur Metal Slug avec un gamin de 14 ans qui connaissait mieux le jeu que moi, malgré le fait que je jouais déjà à sa sortie !
Antoine, le propriétaire, n’est pas du genre à rester derrière un comptoir. Il se balade dans la salle, partage des anecdotes sur les jeux, propose des mini-tournois improvisés. C’est un véritable passionné qui a réussi à créer un lieu de partage autour de sa passion. Quand je lui ai demandé pourquoi il ne faisait pas plus de publicité, sa réponse m’a fait sourire : « Je préfère que les gens trouvent cet endroit par le bouche-à-oreille. Ça crée une communauté, pas juste des clients. »
En trois heures, j’ai complètement déconnecté. Pas une seule notification consultée, pas un regard sur l’actualité. Juste des jeux, des discussions avec des inconnus devenus temporairement des amis, et cette sensation rare de retrouver un plaisir simple. Dans notre monde ultra-connecté, ces moments de déconnexion authentique valent leur pesant d’or. Et toi, quand as-tu perdu la notion du temps pour la dernière fois ?